Across the Universe
Hey, j’ai une bonne idée! Et si on faisait un film musical avec des chansons des Beatles? Oui, excellente idée. Mais le résultat est loin du festin espéré... Rien ne m’a emballé. Ni le scénario (convenu, inabouti, prévisible, limite prétexte...), ni le traitement visuel (très inégal, parfois carrément atroce), ni les acteurs, ni les arrangements musicaux (certains surprennent, d'autres c'est la Star Ac). Restent certains passages, cocasses ou gracieux, mais l’ensemble est très ennuyeux. Mais bon, ça donne quand même envie de se refaire l'intégrale des Beatles, du moins le plus possible. Les originaux.
Blood Diamond
Le sujet est malheureusement plus intéressant que l'intrigue en elle-même, peu passionnante. Les coeurs vibrent surtout lors des scènes "d'action" (que des atrocités), particulièrement celles qui incluent les enfants-soldats. Ces scènes "horreurs de l'Afrique" pointent leur calibre toutes les 10 minutes, systématiquement, inlassablement. Entre elles, nous avons les (més)aventures des protagonistes, où une scène sur deux est sans intérêt. Le film souffre de ce problème de rythme, mais également de raccourcis scénaristiques assez dérangeants, et de quelques excès de sentimentalisme hollywoodien qui font sonner tout ça bien faux. Reste le casting, brillant, mais la comparaison avec The Constant Gardener ne pardonne pas.
Cassandra’s Dream
Woody Allen a le gôut de raconter de bonnes histoires et il le fait bien, mais ici l'histoire est un brin trop simple. Les ressorts sont peu nombreux, et la dernière partie censée être dramatiqueent forte s'avère assez "facile". La fin n'a pas eu l'impact qu'elle aurait pu/dû avoir. Bien sûr, c'est un plaisir de revoir le trop rare Ewan McGregor, et Colin Farrell élargit son registre de jeu. Le duo fonctionne bien. Ca se regarde avec plaisir, mais c'est assez oubliable. Le savoir-faire y est, mais pas l'originalité. On est loin du sublime Match Point.
Curse of the Golden Flower (La Cité Interdite)
Le trip visuel (les couleurs, le baroque, les plans purement graphiques) ne me dérange pas du tout, mais l’histoire est d’un pénible ennui. Alors on aimerait se raccrocher à l'action, mais il doit y en avoir 20 minutes à tout casser sur tout le film (dont deux ou trois scènes sympa). Bref, moche déception après les Poignards Volants, ce truc jubilatoire qui arrivait justement à conjuguer drame soufflant et action époustouflante.
Fracture (La Faille)
Petit suspense sympathique, assez banal, au dénouement qui fait plouf... Mais j'ai bien aimé le duel Hopkins-Gosling, tous deux forts convaincants, et cette espèce de retenue, comme si on avait voulu éviter le spectaculaire à tout prix. Je m'attendais à plus lourdingue (Hopkins ne cabotine pas, alors qu'il y avait de quoi). Bref cette légèreté m'a plu. Mais voilà, le film est plaisant à regarder, mais oubliable...
Goya's Ghosts
Acteurs impeccables, reconstitution historique au poil, sujet intéressant… Qu’est-ce qui foire ? Le scénario, qui part dans tous les sens. Le mélange du contexte historique avec les intrigues/conflits intimes ne fonctionne pas bien. Ce n'est PAS un film sur Goya (comme Amadeus était un film sur Mozart), et donc on se demande bien ce qui intéresse vraiment Forman dans cette histoire, et surtout ce qu'il a voulu nous raconter. L'attachement aux personnages est difficile, puisque l'attention varie constamment de l'un à l'autre. Bref tout ça désamorce un peu l'émotion et l'implication. Dommage, car le film est toujours intéressant, il y a quelques bonnes scènes.
Harry Potter and The Order of the Phoenix
Cet épisode est une réussite. Les seuls reproches concernent la dernière partie, où les ellipses se font de plus en plus nombreuses et douloureuses. Sans qu'il puisse forcément aller aussi loin que le livre, qui consacrait beaucoup d’importance à la caractérisation des personnages et à leur évolution (hormones compris), le film est assez bien écrit : outre le début du film, très surprenant (toute la partie pré-Poudlard est carrément excellente), il y a beaucoup de bonnes scènes où l’émotion passe. Il y a de la vie. Par comparaison, le travail d’adaptation est plus réussi que le précédent. Bravo aussi aux acteurs : Daniel Radcliffe, qu’on voit beaucoup, a considérablement amélioré son jeu, et Imelda Staunton est vraiment parfaite en Dolores Ombrage: on a envie de la trucider.
I Am Legend
Le dernier homme sur terre n'est pas seul... Il a un chien.
Blague à part, le bilan est mitigé. L'aspect du NYC vide et désertique est assez impressionnant, mais les bonnes idées sont principalement visuelles. La générale "retenue" de la mise en scène (et dans l’utilisation de la musique) est assez efficace, mais le scénario s’aventure sur des chemins difficiles à suivre : la dernière partie dégouline. En fait je voulais un truc plus déprimant. Ca se regarde sans ennui, c’est sympa, mais sans plus. Reste le regret de ne pas avoir vu le grand film que ça aurait pu être.
Malgré quelques bonnes scènes, le premier film de Tony Gilroy (scénariste des excellents Bourne) déçoit fortement avec une histoire toute simple qui se veut compliquée, or elle est très peu passionnante et moyennement écrite (usage inutile de flach-back, fin très faible). Je retiendrai juste le dernier plan, pas mal, mais aussi Sidney Pollack, décidément sacré bon acteur.
The Prestige
Chirstopher Nolan (Memento, Insomnia, Batman Begins) sait raconter des histoires : la fluidité de la narration est très agréable à suivre. La structure est un brin trop touffue (sans réelle raison), mais ça fonctionne plutôt bien, on se laisse vite embarquer dans cette histoire palpitante de magiciens rivaux, au point d'en oublier, presque, la soin porté à la reconstitution d'époque. Malheureusement, je déplore quelques rebondissements (qu’il serait cruel de dévoiler ici…) qui ont pas mal cassé l'impact du film. Au final, c’est divertissant, mais ça manque cruellement d’émotion.
Chirstopher Nolan (Memento, Insomnia, Batman Begins) sait raconter des histoires : la fluidité de la narration est très agréable à suivre. La structure est un brin trop touffue (sans réelle raison), mais ça fonctionne plutôt bien, on se laisse vite embarquer dans cette histoire palpitante de magiciens rivaux, au point d'en oublier, presque, la soin porté à la reconstitution d'époque. Malheureusement, je déplore quelques rebondissements (qu’il serait cruel de dévoiler ici…) qui ont pas mal cassé l'impact du film. Au final, c’est divertissant, mais ça manque cruellement d’émotion.
Les Témoins
Ce film, qui tente de témoigner d’une époque (les années 80) et d’un drame humain terrible (l’arrivée du SIDA), est étonnamment ennuyeux. Le rythme est très soutenu et les acteurs sont plutôt convaincants (surtout Michel Blanc et Sami Bouajila), mais on s’attache difficilement aux personnages. Emotion zéro.
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