En avant la musique

Musique originale:


1. The Assassination of Jesse James By the Coward Robert Ford

La BO de l’année, composée par Nick Cave et Warren Ellis. Une véritable splendeur, tant dans le film que sur CD.

2. The Fountain


Aronofksy retrouve son compositeur attitré, Clint Mansell, pour de nouveaux trips très envoûtants. Sans électro, que des violons.

3. Ratatouille


Michael Giacchino, qui avait déjà orchestré Les Indestructibles, n’a bien sûr pas hésité a sortir les indispensables accordéons parisiens. Mais ses thèmes sont toujours aussi réjouissants, ses orchestrations toujours aussi riches. La chanson est interprétée par la frenchie Camille. Un régal.

4. Notes on a Scandal

La recette de Philip Glass (des arpèges entêtants au violon ou au piano) fonctionne ici à merveille, sa partition enflamme littéralement la pellicule.


5. Naissance des Pieuvres

Signée Para One, cette BO apporte une superbe dimension aquatique au premier film inégal de Céline Sciamma. Film pas terrible, mais musique excellente, donc.

Les meilleurs juke-box :

1. I’m not there

Est-ce vraiment étonnant? La seule chose supportable dans cette boursouflure qu’est I’m not there, anti-meta-onirico-biographie de Bob Dylan désolante d’artificialité, c’est la musique de Dylan, la vraie, l’authentique. A toutes les sauces, de toutes les époques, c’est un bonheur pour les oreilles.

2. My Blueberry Nights


Le seul élément digne d’intérêt dans la guimauve indigeste de Wong Kar-Wai, c'est sa bande son: Norah Jones, of course, mais aussi du Cat Power, Otis Redding, Neil Young…


3. Paranoid Park


Film à la bande-son très travaillée, la compile de l’ami Gus est indéniablement éclectique : Elliott Smith, Nino Rota, Beethoven, Ethan Rose…

4. Black Snake Moan

Film évoquant entre autre le pouvoir de la musique, il lui fallait une BO digne de ses intentions. Cest le cas. Du bon gros blues, parfois dépressif, parfois minimaliste. Toujours fiévreux.

5. Death Proof

Hommage aux nanars horrifiques des années 70, le dernier délire fétichiste de Tarantino ne m’a pas convaincu – si ce n’est de sa vacuité abyssale. Au rayon BO, par contre, Quentin reste un DJ de premier choix (T-Rex, Ennio Morricone, The Coasters, April March…).

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